Voici quelques portraits d’avions. Les descriptions proviennent de Wikipedia – n’ont que nous ayons eu la flemme de les faire nous même, mais surtout parce qu’elles sont bien faites. Ces avions de chasse ne sont pas choisis au hasard, ce sont ceux sur lesquelles nous avons pu voler. Malheureusement aucun d’entre-nous n’a pu voler sur Rafale, mais il mérite sa place parmi tous ces avions qui nous font rêver et nous ont donné tellement de plaisir.
Le Rafale : Le Dassault Rafale est un avion de chasse militaire omnirôle français développé et produit par l’avionneur français Dassault Aviation. Appartenant à la génération dite « 4++ » des avions de chasse, il est le résultat d’un programme, lancé au milieu des années 1980, d’uniformisation des forces armées françaises qui vise à remplacer, à l’horizon 2025-2030, les sept types d’aéronefs en service jusqu’alors dans l’Armée de l’air et la Marine nationale. Le Rafale doit ainsi remplir toutes les missions anciennement dévolues à ces appareils, dont la possibilité d’effectuer une frappe nucléaire. Le Rafale est un avion de chasse à aile delta avec un empennage canard rapproché, propulsé par deux Snecma M88, des turboréacteurs à postcombustion. Il est décliné en trois versions : le Rafale M, avion monoplace pour les opérations menées à partir d’un porte-avions, et le Rafale C etRafale B, avions respectivement monoplace et biplace, pour les opérations réalisées à partir d’une base terrestre. Le Rafale est capable d’atteindre une vitesse maximale de 2 203 km/h (Mach 1,8), et sa capacité d’emport maximale est de 9 500 kg. Sa particularité est de pouvoir effectuer simultanément plusieurs missions aux profils très variés, d’où le terme d’avion « omnirôle ».
Le Mirage F1 : Le Dassault Mirage F1 est un avion de chasse militaire conçu et construit en France par Dassault. Il se distingue des autres avions de la famille des Mirage par l’utilisation d’une aile en flèche au lieu d’une aile delta. Décliné en version de reconnaissance et version d’attaque, le Mirage F1 a été construit à plus de sept cents exemplaires utilisés par onze pays différents. Il est toujours en service actuellement. L’Armée de l’air française a engagé ses Mirage F1 sur plusieurs théâtres d’opérations, du Tchad dans les années 1980 à l’actuelle guerre d’Afghanistan et l’intervention militaire en Libye de 2011, en passant par la Guerre du Golfe (1990-1991) où ces avions furent cependant en retrait dans un premier temps car l’Irak disposait des mêmes appareils et l’on risquait donc des confusions malheureuses. Début mars 2007, des Mirages F1 basés à Ndjamena ont effectué des missions d’appui feu en République centrafricaine en soutien des troupes françaises lors de la reconquête de la ville de Birao. Le Mirage F1 a également été déployé en 2011 en Libye.
Le Mirage 2000 : Le Mirage 2000 est un avion de chasse conçu par la société française Dassault Aviation à la fin des années 1970. Bien que la formule à aile delta fasse penser au Mirage III des années 1960 et que le Mirage 2000 soit de taille comparable, il s’agit en fait d’un avion entièrement nouveau avec une surface alaire plus importante, naturellement instable pour améliorer sa manœuvrabilité et équipé de commandes de vol électriques. Mis en service en 1984, le Mirage 2000 est principalement utilisé par l’Armée de l’Air française qui en a reçu 315 exemplaires, tandis que 286 autres ont été exportés vers 8 pays différents.
Le Jaguar : Le SEPECAT Jaguar est un avion de chasse de conception franco-britannique dont la version monoplace est destinée à l’attaque au sol et la version biplace à l’entraînement avancé. Mis en service en 1973, il a été construit à un peu plus de 600 exemplaires utilisés par six pays, dont l’Inde qui l’a construit sous licence. Dans l’Armée de l’Air, le Jaguar se voit confier les missions suivantes : attaque au sol classique à l’aide d’une panoplie de bombes, roquettes, etc.Attaque de précision avec des armes guidées laser (missile AS-30L, bombes guidées laser). Frappe nucléaire tactique avec la bombe AN 52. Attaque anti-radar avec le missile AS 37 Martel. Guerre électronique avec des pods externes CT 51 de brouillage. En rôle secondaire, il peut également effectuer des missions de reconnaissance (avec un pod ventral RP 36P contenant 3 caméras) et de chasse à moyenne/basse altitude.
Le Super Etendard : Le Dassault Super-Étendard est un avion d’attaque et de chasse français construit par Dassault, destiné à être embarqué à bord de porte-avions. Successeur de l’Étendard IV, il a été produit à 74 exemplaires mis en service par la Marine nationale française et l’Argentine. La version initiale du Super-Étendard est parfois désignée de façon abrégée SUE (pour SUper-Étendard), tandis que la version modernisée apparue à la fin des années 1980 est désignée SEM (pour Super-Étendard Modernisé). Les premières missions de guerre des Super-Etendard français furent conduites au-dessus du Liban dans le cadre de l’opération Olifant au début des années 1980. Ainsi, le 22 septembre 1983 ils attaquèrent avec succès des batteries syriennes qui avaient tiré sur les positions du contingent français, tandis que le 17 novembre de la même année ils effectuèrent, lors de l’opération Brochet, un raid contre un camp terroriste près de Baalbeck en représailles à l’attentat du Drakkar à Beyrouth. Dernière mission : À partir du 23 mars 2011, les Super-Étendard du porte-avions Charles-de-Gaulle sont engagés en Libye, dans le cadre de l’application de la Résolution 1973 du Conseil de sécurité des Nations unies(opération Harmattan).
Alpha Jet: L’Alpha Jet est un appareil militaire de conception franco-allemande (Dassault Aviation – Dornier), destiné à l’entraînement ou à l’attaque au sol. Il a été construit à environ 500 exemplaires, utilisés par une dizaine de pays différents, et équipe la Patrouille de France depuis 1981. Issu des études menées de chaque côté, le premier prototype de l’Alpha Jet s’envole le 26 octobre 1973. La France reçut ses premiers avions en 1977 tandis que l’Allemagne, qui souhaitait plutôt une version d’attaque au sol attendit 1978. L’Alpha Jet peut être armé d’un canon de 27 mm ou 30 mm en pod ventral, et emporter 2 500 kg de charge offensive. Le système d’armement et de navigation de la version de combat est efficace et précis, et permet une grande flexibilité dans les missions d’attaque. Mais ce système est obsolète depuis l’apparition des avions de combat de 3e génération (Mirage 2000, F-16, etc.). Les avions affectés à la Patrouille de France emportent un pod fumigène sous le fuselage, dérivé du pod canon des versions de combat.L’Alpha Jet a été construit jusqu’en 1991 à un peu plus de 500 exemplaires (504 ou 512 suivant les sources) et a connu un certain succès à l’export. Aujourd’hui encore, les pilotes des armées de l’air française et belge font leur apprentissage du pilotage d’avion à réaction sur cette machine.
Le Fouga Magister: L’Aérospatiale-Potez-Fouga CM170 Magister est un avion à réaction conçu en France au début des années 1950, et initialement destiné à l’entraînement des pilotes militaires. Reconnaissable à son empennage arrière en « V » (dit « papillon »), il a été fabriqué à un millier d’exemplaires et utilisé par une vingtaine de pays. De nombreux exemplaires sont toujours en service au début du xxi siècle. Grâce à ses capacités, le Fouga Magister a été adopté comme avion de voltige de plusieurs patrouilles acrobatiques, dont la fameuse Patrouille de France qui l’a utilisé pendant 24 ans (de 1956 à 1980). En France, le Fouga Magister est mis en service en 1956 et les livraisons se poursuivent jusqu’en 1969. L’avion est utilisé pour l’entraînement mais aussi comme avion de liaison. Progressivement remplacé à partir de 1984, le Fouga est définitivement retiré du service en 1996. De son côté, la marine française a reçu 28 Zéphir entre mai 1959 et octobre 1960, et réforma les derniers exemplaires en 1994.